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Quatrième ville de Californie en nombre d’habitants, après Los Angeles, San Diego, San José et en densité de population la deuxième après New-York.
Un peu d’histoire:
1769 Une première exploration espagnole découvrit une baie pouvant se révéler d’un importance stratégique: un large port naturel. Les sites militaires et religieux furent choisis en 1774. Le Presidio of San Francisco fut le camp militaire tandis que la mission Saint François d’Assise entamait la conversion de 10000 Indiens Ohlone. La cité prit le nom de Yerba Buena à cause d’une herbe abondante qui y croissait.
1786 Le comte de La Pérouse passa à San Francisco et relata en détails son escale.
1792 Vancouver s’y arrêta aussi pour espionner les positions espagnoles.
Les Russes étaient présents de l’Alaska jusqu’à Fort Ross (Sonoma County, Californie). En 1812 ils s’étaient fixés dans la région de Bodega Bay au Nord de San Francisco, un avant-poste isolé jusqu’à décimation complète des animaux à fourrure en 1839. Pour sécuriser leur terre ils faisaient du troc avec les Indiens Wapoo.
En 1834 le lieutenant Mariano Vallejo, Commander of Presidio, fut chargé de maintenir l’implantation mexicaine dans le Nord de la Californie contre la menace d’expansion de la colonie russe. Fin juin 1846 son règne prit fin brutalement avec l‘arrivée d’un petit groupe d’Américains qui réussit à hisser le drapeau « the Bear Flag » sur la place de Sonoma (au nord de San Francisco) comme le symbole de la nouvelle République de Californie. Il avait établi un vaste empire agricole, le bétail étant la principale source de revenus et d’échange les ruminants étaient alors appelés les « California Bank Notes ». Après la victoire des Etats-Unis sur le Mexique en 1846, Traité de Guadalupe Hidalgo, la Californie fut rattachée aux USA mais ne devint le 31ème Etat qu’en 1850.
En 1846 Yerba Buena doubla sa population quand environ 240 Mormons arrivèrent du navire le Brooklyn avec comme capitaine M. Brannan qui plus tard fut le meilleur “vendeur du Gold Rush ” et devint millionnaire.
Mais la ville manquait de bois et d’eau ce qui obligea les citoyens à apporter l’eau le carburant et la nourriture des alentours.
Italiens et Irlandais parmi une population de nationalités variées travaillaient à nourrir et à bâtir la ville de SF.
1848-1849 Les milliers de personnes arrivées à San Francisco attirées par le Gold Rush firent passer le nombre de citoyens de 1000 à 25000. Les Chinois attirés par l’or et la construction du Transcontinental Rail Road émigrèrent et leur communauté est à présent la plus importante de toutes les villes étrangères.
En 1859 ce fut la découverte de mines d’argent qui amena une grande immigration. Mais tandis que la Californie passait du primitivisme des peuples indiens dans le bouillonnant XXème siècle, les communes situées dans la baie gardaient un art de vivre plus calme.
La ville vit encore de l’image créée par la « Beat Generation » autour de Jacques Kerouac et Allen Ginsberg en 1950 et le légendaire « summer of love » dont le 45ème anniversaire fut célébré en 2012.
1967 vit la naissance du mouvement beatnik-hippie. San Francisco a essayé de préserver le style de vie de 1969 en étant tolérante et progressive. Il y a environ mille groupes ethniques et ils veulent tous vivre de façon traditionnelle. Beaucoup se sont regroupés par quartiers. Chinatown près de Telegraph, Les Russes sur Nob Hill. Seulement situé à un bloc le quartier italien de North Beach pour y déguster la meilleure pizza. Le Mission District au Nord-Ouest est peuplé essentiellement de « Latinos ». Le drapeau arc-en-ciel lui flotte partout dans Castro District.
En 1960 San Francisco était principalement une ville portuaire et 70% de sa population était blanche, travailleurs de classe moyenne. 20 ans plus tard le complexe portuaire était en désuétude et les gratte-ciels des banques et des sociétés du tertiaire avaient transformé le paysage. Les autoroutes qui longeaient le port, bien abîmées par le tremblement de terre de 1989, ont été détruites pour le plus grand plaisir des touristes et des résidents qui profitent des vues spectaculaires sur la baie et la « City ». Dans les années 1990 la révolution du Dotcom prit son envol au SouthMarket mais le succès grandissant des startups comme Twitter et Dogster (un genre de FaceBook pour chiens !) les a incités à quitter le SOMA pour la Silicone Valley et rejoindre Google, Yahoo, FaceBook…
Le tourisme a également souffert après les évènements du 11 septembre.
San Francisco comme le reste des Etats-Unis se bat contre la crise économique. Les familles quittent le centre-ville pour des loyers moins élevés dans le Sud et l’Est de la baie, les écoles ferment, les lignes de bus sont annulées.
Marc Twain a écrit sur la ville « l’hiver le plus froid que j’ai vécu fut un été à San Francisco ». La ville est très souvent recouverte d’un voile de brouillard dû à la rencontre des masses d’air froid venant de la mer et des masses d’air chaud venant de terre.
Mais nous nous n’avons eu aucun brouillard à part les fumées des incendies qui ravagent le nord de Sausalito. (Et le sud de San Diego).
Quel plaisir de retrouver les Doms sur Kéa, des dîners, des nouvelles, des histoires, des vidéos (les leurs)…
Dîner à Bord de Kéa avec Bernard arrivé de La Rochelle à bord de son Melody.
Une résidence particulière
Une autre résidence particulière…
Les maisons flottantes.
Pour traverser à Sausalito, astucieux non?
Incendie derrière Sausalito.
Alcatraz, une autre résidence particulière..
Sur le ferry Sonoma nous traversons la baie.
Pour tous les goûts.
Ca y est Quentin nous les avons trouvés, depuis Cordova en Alaska nous les cherchions.
Quartier de “Flower Power”.
Les “Painted Ladies”, ces jolies maisons sur le square.
Halloween.
Quartier de Castro.
Au MOMA de San Francisco. Les araignées magnifiques de Louise Bourgeois
Quelle déception ce musée, entrée très chère pour ne pas admirer grand chose sauf..
Il faut partir. Nous avons changé de tenue, la mer à l’extérieur risque d’être formée.
Un petit pâté qui voyage après avoir effectué le North West Passage. Alerte, le niveau est très très bas.
Bonjour Amiral,
Je suis le capitaine de frégate de réserve laurent Audegon, membre du CNMT et propriétaire d’un voilier type “Petit Prince” en place au club depuis 20 ans. Bientôt sur le départ également en ce qui me concerne, J’ai vu que vous organisiez une conférence sur l’Alaska le mardi 08 mars au club nautique. Etant en déplacement à Paris pour une ultime période de réserve ce jour là, je ne pourrai malheureusement pas y assister à mon grand regret car je suis passionné par cette région et j’aurai eu une question importante à vous poser concernant les assurances. En effet, vos voyages vous ont amené sur les côtes US. Compte tenu des énormes difficultés rencontrées pour trouver une assurance type RC (française) qui veuille bien couvrir pour cette région, pourriez vous me dire avec laquelle vous êtes en lien si ce n’est pas indiscret.
Je vous remercie
Respectueusement
CF (r) Laurent Audegon