Au nord-est de l’Ile de Malekula. Juste au sud de Bougainville Strait.
L’application Donia sur tablette et téléphone, grâce à elle, nous nous faufilons entre les patates de coraux.
Un des mouillages de Vao.
Navette avec la grande-île.
Nous y arrivons en fin d’après-midi. Tout de suite, deux ou trois barcasses nous accueillent.
Pita, Ambel, Floris et Gabriella. La mer dans le chenal est calme et la petite famille a pu traverser le chenal et venir jusqu’à nous.
Je distribue des carrés de chocolat, mais certains enfants n’en ont jamais mangé et les gardent en mains. Vao est une petite île. Lucie et sa fille Moana sont, elles aussi, sur une pirogue et nous accueillent en français. Lucie est responsable de l’accueil des étrangers. Rendez-vous est donné pour la messe du lendemain.
Dimanche, hommes, femmes et enfants sont sur leur 31, polos ou tee-shirts propres, robes colorées bien repassées, quelques fois sandales aux pieds plutôt que claquettes. Et cheveux travaillés.
À l’église, j’arrive à suivre quelques chants en français et surtout, j’écoute toutes ces voix, celles des hommes à droite, celles des femmes à gauche avec lesquelles je suis assise. Le sermon est en bichlamar, je comprends « pikinini » et « kai kai » ce qui veut dire « petit enfant » et « manger », je n’ai pas dit « kai kai pikinini ». Un peu contrariée, j’assiste à l’épouillage des têtes des enfants, occupation des mamans pendant le sermon. À la sortie, j’aperçois Eric avec un dénommé Antoine qui vit sur la grande île de Malekula, il nous invite à le rejoindre dans l’après-midi, mais nous avons prévu une visite avec Lucie et une rencontre avec les sculpteurs. (Nous essaierons lundi matin après l’appareillage de rallier le village d’Antoine, mais impossible d’y mouiller et encore moins d’amener l’annexe sur la plage. Trop de mer et de rouleaux pour débarquer.
Désolés Antoine, si tu lis ces lignes, sache que notre regret est aussi de ne pas avoir pu nous excuser).
Balade après la messe, visite de l’école.
La cour de récréation.
Le dispensaire.
Transfert de compétences.
La balade avec Lucie nous emmène jusqu’au Nasara, endroit sacré où ont lieu les cérémonies.
Épouillage entre cousins.
Chez les sculpteurs, nous découvrons la pauvreté et la saleté. Nous aimerions bien les aider en achetant leurs masques, il n’y a pas beaucoup de choix et tout est sombre dans leurs ateliers. Mais nous n’avons plus beaucoup de monnaie et il faut tenir jusqu’à Port-Vila.
Nous pensons d’ailleurs que Lucie nous en tiendra rigueur, car nous refuserons d’acheter une canne sculptée qu’elle nous proposera le soir même en revenant nous voir au mouillage en pirogue.
3 secousses en soirée, les tremblements de terre sont fréquents dans cette zone.
Lundi matin, chouette ! Du pain confectionné par le mari de Julienne.
Dernière navette avec la grande île, dernier jour de classe, les élèves vont passer la journée en face pour nettoyer leur école.
Dernière nuit à Vao.