Busuanga Sunset Bay.

La boule jaune de mouillage est prise, nous irons nous présenter demain à Andy, le propriétaire des mouillages. La baie est un abri sûr, heureusement là pas de cultures de nacres, les champs sont juste à l’extérieur.

Au matin, ce sont Yoko et Patrice qui nous interpellent, originaires de Cannes, ils sont en vacances dans un hôtel et arrivent en canoë kayak dans la baie. WhatsApp vite échangés pour se retrouver.

A terre par un chemin caillouteux, nous parvenons à la boulangerie « Bon Appétit » d’Alexia.

Alexia est française, son mari est philippin, elle s’occupe de la boulangerie et du restaurant, lui s’occupe des touristes qu’il promène en bangka et des livraisons de pains et gâteaux. Tout se fait à moto. Seuls les hôtels possèdent des voitures, vans pour véhiculer les touristes de l’aéroport aux logements. Chez “Bon Appétit” Alexia confectionne toutes sortes de pains superbes et délicieux. Là, nous sympathisons avec Béatrice et Patrice du voilier Astra. Rendez vous est pris pour le soir même avec nos nouveaux amis cannois.

Problème de ravitaillement en eau à Sunset Bay, résolu grâce à l’hôtel BBL juste avant le départ. Il y a un ponton au club de plongée, un tuyau et nous pouvons y brancher nos filtres, d’accord il faut régler la consommation mais c’est plus aisé au ponton qu’au fond de la baie à marée haute avec des jerricans. Eric sympathise avec le responsable « plongée » français, Ludwig, qui lui change l’insert de tête de bouteille.

Des petites chauves-souris à Sunset Bay. Deux d‘entre elles ont découvert les bananes installées dans le filet sous le portique. Qu’à cela ne tienne nous rentrons les bananes à l’intérieur. Au matin, surprise ! Elles sont entrées dans le carré cette nuit et ont attaqué les fruits restants. Nous n’avons rien entendu. La soirée suivante, elles cherchent, elles entrent mais déçues ressortent, il n’y a plus de bananes accessibles.

Manille. Nous pouvons laisser Manevaï en toute sécurité sur son coffre pour nous rendre à Manille, située sur l’île de Luzon (ou Luçon), en avion pour faire prolonger nos visas. Nous sommes contents de découvrir la capitale.

Le lendemain de notre arrivée, les formalités sont vite expédiées (30mn) et nous sommes libres. Manille métropole compte 14 millions d’habitants, c’est l’une des agglomérations urbaines les plus peuplées au monde, à la circulation désordonnée et intense.

Un métro toujours bondé, difficile pour nous de prendre un bus donc Grab ou taxi…

De nombreux gratte-ciels à Makati côtoient des bidonvilles où s’entasse 40% de la population.

Grande Port naturel qui attira les marchands navigateurs des contrées alentours, Chine, Inde, Japon… Sumatra à partir du XIIe siècle. Lieu d’échanges et de trafics en tout genre, porcelaine, soie, perles, fer, plomb, cuivre… En raison de sa situation géographique, elle est proclamée capitale en 1571 par le premier gouverneur général Legazpi au service de l’Espagne. Les colons prennent la place et fortifient la ville sur les ruines de la colonie musulmane… Les Portugais, les Hollandais cherchent à s’emparer de la ville intramuros. Occupée par les Britanniques pendant 2 ans puis refuge de célèbres combattants pour la liberté comme le poète José Rizal, les prêtres Burgos et Gomez. 1898, Les Espagnols quittent Manille mais éclate la guerre américano-philippine qui va durer 3 ans. Un gouvernement civil américain y siège. 1935, Manuel Quézon établit son gouvernement. De 1942 à 1945 les armées japonaises détruisent la ville et font régner la terreur. Le général Mac Arthur fidèle à sa promesse « je reviendrai » libère la ville aux prix de combats sanglants. La ville se reconstruit peu à peu de façon désordonnée. (Son statut de capitale a failli être détrôné pour Quezon City à 15 km).

Le quartier Intramuros. C’est le quartier historique de Manille où on découvre l’histoire et la culture du pays. Construit par les Espagnols, ville fortifiée, inviolée jusqu’à l’arrivée des Japonais. Il y fait bon flâner. Détruit pendant la seconde guerre mondiale il est toujours en restauration.

La casa Manila. Reconstruite en 1970. Architecture inspirée des maisons chinoises du quartier de Binondo du milieu du XIX-eme siècle…un intérieur reconstitué qui montre comment pouvait vivre une famille aisée à la fin de la période coloniale.

Le restaurant. Barbara’s Heritage. Restaurant pour touristes dans une vieille bâtisse coloniale où l’accueil est tout sourire, le buffet délicieux est à volonté et le spectacle de danses traditionnelles est plus que charmant.

Tenues de Métis.

Le quartier des mécaniciens,

le quartier Chinatown Metis, on adore.

Où est le dragon?

Les églises dont la Cathédrale et sa Porte Sainte,

la Basilique du Nazaréen Noir où nous avons admiré la ferveur du peuple philippin.

Les “marchands du Temple”.

Troisième soir, nous sommes à Clark-Angeles pour être tout proches de l’aéroport de Clark où nous devons reprendre notre avion. L’aéroport civil est installé sur l’ancienne base américaine. Comme les tous Philippins nous nous rendons en bus dans la ville, 2 heures de route. Notre hôtel le Tiger doit être un ancien bordel. L’histoire de Clark y est contée.

Salle d’attente de l’hôtel.

Clark Angeles. Sin City 1. Clark.* C’était le quartier général de la 3ème escadre aérienne de L’US Air Force. Cette base constituait un point de contrôle important pour la circulation aérienne et maritime en Asie.

Angeles. Connue pour ses nuits agitées, elle conserve toujours une influence américaine, plus de trente ans après le retrait des militaires et le pillage de la base aérienne en 1991. Bars de nuit, clubs et hôtels bon marché sont légion dans cette ville surnommée « le plus grand bordel d’Asie ». La « rue qui glisse”, “the Fields Avenue” est répertoriée dans tous les guides spécialisés pour ce commerce tarifé.

Tenues de travail.

Il est vrai que nous avons croisé de vieux occidentaux libidineux accompagnés de frêles Philippines et nous nous sommes posé quelques questions.

Les Jeepneys.

Retour sur notre maison flottante et préparatifs de départ pour Coron à quelques heures plus au sud.

Nous avançons au moteur dans les champs de nacre et débouchons sur la ville de

Coron pour deux heures, reconnaître les lieux, laisser du linge à laver au Hub Laundry,

trouver des fruits et légumes au marché,

et vite alors que les bangkas de touristes reviennent au port, nous nous dirigeons vers le mouillage de Cayagan Lake. La baie de Coron est réputée pour ses épaves de navires japonais coulés pendant la deuxième guerre mondiale. Pas beaucoup de place entre les falaises. Heureusement il fait encore jour car après avoir mouillé, il faut amener une aussière à l’arrière sur les rochers ou les arbres pour ne pas éviter sur les deux voiliers déjà présents.  Deux nuits dans ce mouillage exceptionnel aux eaux claires, coincés entre les falaises karstiques qui peuvent atteindre 600 m.

Nous payons notre tribut à la tribu. Nous sommes sur les terres des Tagbanwa.

Les Coast Guards ne réclament rien. Seulement une vérification. Il sont même oublié le dossier que nous devrions remplir. La feuille est vierge!

Les touristes ne nous gênent pas, leurs bangkas passent devant nous à 200mètres. Nous nous promenons en annexe pour découvrir les autres baies. Déçus d’avoir à payer pour aller nager dans le lac Kayangan. Nous jouons le jeu, nous escaladons et redescendons les escaliers pour admirer quoi ?  Des gros et grosses “white men and women” qui barbotent.

En revanche la petite baie transformée en parking à bangkas est splendide et les couleurs des embarcations forment un superbe tableau.

Le dernier soir nous découvrons enfin la grotte, mal indiquée et le guide rallume pour nous la rivière souterraine. Pour y accéder il ne faut pas être claustrophobe, c’est un boyau vertical dans lequel a été glissé un escalier en colimaçon en métal. Mais la salle souterraine est superbe.

Retour à Coron où nous récupérons notre linge, très bien lavé et plié, et faisons quelques emplettes : beurre salé, charcuterie, fruits. Un petit tour dans l’église.

D’abord une mercerie pour moi,

alors qu’Éric se fait coiffer, puis à mon tour d’aller chez le barbier.

Deux jours à Sunset Bay, nous disons au revoir à notre petite boulangère préférée Alexia de “Bon Appétit” et au matin nous nous dirigeons vers Caluit Island, où est installé depuis des années le zoo du président Marcos. Nous sommes encore en eaux protégées entre les îles et découvrons la ria, autour de nous petites et grandes embarcations attendent de prendre la mer cette nuit. Nous mouillons derrière 3 voiliers danois.

Le zoo. Le « Caluit Safari Park ».

Une lubie du président Marcos. 3700Ha. Après un voyage au Kenya le dictateur eut l’envie de posséder les mêmes animaux et de créer un zoo africain. Ouvert en 1976, 8 espèces d’animaux furent importées. Girafes, zèbres, impalas, gazelles, buffles d’eau, tupi, antilopes et boucs. Certaines se sont éteintes, le zoo vivote. La tribu des Tagnamba, exilée sur d’autres terres plus au sud à cette époque, tente à présent de se réinstaller et de cohabiter avec les animaux.

Apo Reef. Deux îles à Apo Reef mais quel mouillage prendre ? Ils sont tous exposés. Nous avons l’autorisation d’entrer dans le reef et de prendre un mouillage dédié aux bateaux de plongée pour la nuit.

Tous nos échanges avec les rangers se sont faits par VHF mais le lendemain il faut bien les rencontrer pour régler le droit du parc marin. Heureusement la mer s’est calmée et notre nouveau moteur nous emmène rapidement jusqu’à la plage, difficile d’accès quand même. Ils sont 6, certains enfilent vite un teeshirt à notre arrivée. Ils ont la visite de quelques bangkas dans la journée. Nous aurions pu monter dans le phare et visiter l’île mais l’annexe est un peu trop exposée et nous préférons revenir dans notre abri. Nous sommes seuls au milieu d’une immense étendue d’eau bleue, protégés par le récif frangeant.

A notre grand étonnement ce petit phare n’est allumé que 2 heures par soirée. Heure syndicale ? Problème d’alimentation électrique ? Peut-être incompatible avec la télévision et la consommation de leurs portables. L’après midi au mouillage impossible d’aller plonger, le vent s’est levé et 20 nœuds de vent créent quelques vagues. Donc nous décidons de rester 24 h de plus alors que notre permis est de 48 heures. En fin d’après midi deux bangkas arrivent avec des plongeurs. Sympas les « GO » nous disent qu’ils iront mouiller ailleurs pour la nuit.

7 heures, appareillage, nous changeons d’île.

Mouillage à Tagbac. Arrivés de nuit au moteur nous distinguons les petites barques grâce à leurs lumignons fantaisistes et nous approchons prudemment de la plage du village. Un bassin entouré de patates coralliennes. L’eau est un miroir.

L’ambiance est à la fête sur notre gauche, orchestre et musique des années 60. De l’autre côté c’est plutôt un prêche, une harangue, y aurait-il une mosquée ici ?

Deuxième mouillage de nuit à l’entrée de Subic Bay. Port Binanga. Un ralentissement soudain de notre vitesse, que se passe-t-il ? Avons-nous pris quelque chose dans l’hélice ? La dérive ne remonte plus, quelque chose coince. Par le puits de dérive, Eric aperçoit une chaussure coincée à l’intérieur. Pourvu qu’il n’y ait pas la jambe du propriétaire dans la chaussure.

Ce n’est qu’au réveil que nous découvrons la baie. Deux villages, des installations pour les accros de la baignade. Les badamiers superbes offrent leurs dernières couleurs rouges avant de perdre leurs feuilles.

Subic Bay. Luzon Island. Nous y arrivons en fin d’après-midi et sommes attendus au ponton. Deux navires américains sont ici en entretien.

Intéressant Subic Bay.

Ici il y a deux villes, Subic Bay et Olongapo.

Subic Bay. Olongapo. Sin City 2.

Subic Bay. Base navale.

*. La plus grande installation militaire américaine à l’étranger après la base aérienne de Clark, de 1945 à 1991. Celle-ci pour la Marine. Tout est vaste, rues, maisons, bureaux. Certains terrains n’ont jamais été construits. Nous reconnaissons ce qui pouvait être le mess, le bâtiment commandement, les logements officiers. Beaucoup de locaux ont été récupérés par le gouvernement philippin. L’Hôpital de la ville est installé dans l’ancien bâtiment de l’hôpital de la Navy. « A l’époque on retrouvait 75000 personnes sur cette base qui servait essentiellement de port d’escale, de relais et de ravitaillement à près de 200 bâtiments de surface, une cinquantaine de sous-marins et près de 7000 soldats ». Tous déployés vers le Vietnam.

*L’accord de 1947 accordait aux États-Unis « le droit de conserver l’utilisation de 16 bases (dont Clark et Subic Bay) … et d’utiliser 7 autres bases si Washington décidait que la nécessité militaire exigeait une telle action.

Olongapo seulement séparée par un rio construit par les Espagnols en1885, ce canal devait pouvoir servir de ligne de défense en cas d’attaque. Du fait de la proximité de la base de la Navy, c’était une destination de repos et de plaisirs pour les nombreux militaires avant leur départ vers le Vietnam. Très animée, circulation dense, voitures, jeepneys, motos, trikes. Marché, supermarché.

En 1991, le Pinatubo entre en éruption, des tonnes de cendres s’abattent sur la ville et la campagne environnante. Cette éruption est suivie d’un cyclone qui transforme cette poudre en torrents de boue. Est-ce cataclysme qui convainc les Américains de quitter les Philippines avant la fin du contrat ?

Départ des Américains.

Rendez-vous d’ophtalmo pour contrôler mes yeux. L’entrée sur la rue n’est pas engageante.

Mais le matériel du médecin est récent. « Ok ma’am Catherine, tout va bien », pas mieux, pas pire.

Nous retrouvons Ingrid, Anthony et Alessandro que j’ai rencontrés lors de l’escale forcée à Houston, 18h dans l’aéroport, il y a 2 ans. Eux sont en vacances aux Philippines. Merci Anthony pour ta ténacité et les kms parcourus de Manille à notre ponton. Nous aurions aimé sortir dans la baie avec eux pour deux heures dans l’après midi mais le manu du ponton refuse que nous sortions, peut-être a-t-il peur que nous partions sans payer notre place ? Le manager n’est pas présent, il ne peut prendre de décision. Donc notre projet se transforme en petite balade en annexe sur la mer calmée.

Vigan et Rizières. Nous louons une voiture pour 4 jours en vue de monter dans le nord. Bien sûr, la loueuse arrive avec 3/4 d’heures de retard. Et nous ne trouvons pas l’entrée de l’autoroute donc à une allure d’escargot nous prenons la direction de Vigan. 400 kms que nous allons parcourir en 10 heures avec un arrêt déjeuner et une petite interruption par la police pour mauvaise conduite. Depuis le matin nous faisons comme les locaux et doublons à droite. Cette voie est réservée aux tricycles mais la voie des voitures étant mieux entretenue, les trikes y circulent aussi.  Juste avant d’arriver à Vigan, la ‘Polis’ est en embuscade et les PV tombent. Il faudra le régler dans un « Animal Quarantine » de la région sous 3 jours.

Vigan. Une ville coloniale espagnole que nous découvrons d’abord de nuit, plan en damier, rues pavées, vieilles maisons, fenêtres en bois et en capiz (coquillages), spectacle son et lumière dans les fontaines de la place Burgos pour le plaisir de tous. Capitale d’Ilocos, c’est une ville à l’influence ibérique et chinoise très prononcée. Le grand village du XVIII -ème siècle dans lequel on se balade en calèche, a vu naître 150 châteaux en bois et en pierres. C’était aussi une étape sur la célèbre route de la soie qui reliait l’Asie, l’Arabie et l’Europe. On y troquait alors de l’or et du bois…

Détails de fenêtres en “capiz”.

Des kms de routes de montagnes aux virages en épingle à cheveux. Tous les deux kms il nous faut éviter les éboulements, de gros blocs ayant dévalé de plus haut, ou se méfier des bords de routes effondrés, quelques fois il n’y a plus du tout de remblai sous le goudron, c’est un hamac en suspension. Des travaux de terrassements partout, pour la DDE locale c’est un challenge permanent.

Bontoc, il nous faut encore monter en lacets pour arriver à notre Homestay. (1600m d’altitude). Nous traversons les nuages et perdons des degrés de température. Il fait frais, très frais. “Wilma Homestay”, classé 3 étoiles sur Booking. Les 3 étoiles reviennent à la gentillesse, au sourire de notre hôtesse et au dîner qu’elle nous prépare alors que ce n’est pas prévu. Nous sommes dans un appartement en contrebas d’autres petites maisons de béton, au-dessus de rizières désaffectées. Pas de cafards, tout est propre et le lit est bon.

Bontoc n’est pas une jolie ville, toute en béton accrochée aux collines. Un empilement de petits immeubles gris sur pilotis. Nous sommes dimanche, la rue principale est très animée, il est 8 h du matin les citoyens vont à l’église. Les boutiques sont ouvertes, la viande et les boyaux déjà exposés à la vente. Impossible de se garer pour prendre un café, tous les trikes sont au repos et nous avons du mal à croiser les voitures en sens inverse. On reprend notre montée. Nous désirons voir les fameuses rizières de Batad. Un petit crachin nous accompagne et il est difficile de profiter du paysage.

A Banaue, c’est un peu la confusion, des minibus sont stationnés et les touristes désœuvrés. Explication il n’y a plus de route pour Batad.  Un glissement de terrain a eu lieu, sans doute cette nuit, et déjà les camions sont là pour charger les tonnes de terre qui obstrue le passage. Des touristes doivent être bloqués de l’autre côté, espérons qu’il n’y a personne sous l’avalanche de terre et de cailloux.

Quel dommage, ces rizières, que nous ne verrons pas, sont splendides, entretenues, classées au patrimoine par l’UNESCO et l’accueil y est organisé avec les Indiens Ifugaos. (Photos Wikipédia).

 

OK demi-tour. Route encore très difficile, très encombrée par les camions. Nous n’avançons pas. Toutes les voitures privées opèrent un demi-tour pour prendre une voie annexe. Un check point où nous sommes arrêtés par la « polis ». Que cherchent-ils ?  C’est le sixième checkpoint depuis 2 jours, contrôle de trafic d’animaux ? 20mn plus tard nous comprenons pourquoi tous les camions empruntent la première voie, elle est seulement plus solide et apte à supporter leur poids. Nous sommes sans le savoir sur une route bien fragile, elle n’a plus de soubassement.

 

Ce chemin emprunté est absolument magnifique. Montagnes aux courbes arrondies, des couleurs allant du vert au brun réchauffé par la lumière du soleil qui décline.

Retour plus rapide vers Subic Bay par l’autoroute. Et dîner à bord.

Au matin c’est la sonnerie du clairon, sonnerie bien française celle-là, le branle-bas, qui nous interpelle. Bon sang nous sommes à 400M du Porte-Avion Charles de Gaulle. Le Groupe est en escale ici depuis vendredi et pour les deux navires c’est l’heure de l’appareillage. Nous n’avons même pas le temps d’aller les saluer avec notre pavillon français.

Lundi, journée bien active. Nous profitons de la voiture de location. Vente de l’ancien moteur de l’annexe. Courses dans un supermarché, aux Philippines la vie est moins chère de 60% par rapport au Japon.

Ne pas oublier de mentionner que le sport national ici est le basket.

Papiers de sortie. Nous espérons qu’ils seront prêts à temps mais c’est la marina qui s’en occupe. Rien n’est simple ici. La marina est chère, nous n’avons pas accès à l’administration du Yacht Club. Nous sommes reçus dans une guérite minable. Mais le personnel est adorable, souriant, serviable.

Mardi 25 février, pleins de gazole et d’eau. Nettoyage de coque par deux plongeurs. Appareillage dans l’après-midi.

Influences espagnoles et portugaises. Beaucoup de mots dans le langage trouvent leur origine dans la langue espagnole et portugaise.

Tenedor (tenedor) : fourchette, kutsilyo (cuchillo) couteau, kutsara (cuchara) cuillère, mesa (mesa) table, kama (cama) lit, trabaho (trabajo) travail, Kamusta (como esta), salut …

Et beaucoup de noms de lieux se terminant pas AO seraient d’origine portugaise.

En route vers le pays du Soleil Levant. Sur le groupe Whatsapp nous sommes plusieurs voiliers à tenter de profiter de la fenêtre météo qui s’annonce dans le détroit de Luzon. Rallye ou pas rallye, pour tous, la première escale c’est Ishigaki, une des îles les plus sud du Japon.

 

Sources : Le Quid 2002. Wikipédia. Le Petit Futé.

www.manevai.fr

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