Route Kuching Miri.

Sur la route.

Un courant phénoménal dans la marina et la manœuvre n’est pas facile, heureusement aidés par un voileux français, nous nous amarrons au bon poste. Cette marina a le mérite d’exister, prévue pour 30 embarcations mais a été mal pensée. Elle s’envase, n’est pas protégée des courants montants et descendants et les pontons sont disloqués. Elle est souvent  encombrée de débris flottants de toutes tailles. Alqamar nous avait indiqué la place de choix pour être approvisionnés en eau et électricité.

Débris flottant.

Formalités d’entrée, une partie dans l’édifice de la marina, une partie au port autonome.

En route pour la découverte de la ville, en Grab bien sûr. Kuching la ville aux chats. “Chat” se dit “kuchin” en malais et la ville en profite pour le folklore. Malais, Dayaks, Chinois et Indiens sont à l’origine du peuplement. Une fois arrivés au centre-ville, on s’y balade à pied,

La rivière Sarawak serpente dans la ville et de petites embarcations, les sampans, permettent de traverser d’une rive à l’autre.

Le Calao,  emblème du Sarawak.


Une histoire très  intéressante à Kuching. Nous sommes sur les traces des Raja blancs. De 1841 à 1946, le pays a été administré par la famille Brooke.

L’histoire du Sarawak est liée à son fondateur James Brooke. Aventurier anglais fraichement débarqué sur l’ile, il est amené à aider le Raja Muda Hassim, Raja  de Brunei, et réussit à mater une révolte qui dure depuis 4 ans. Pour le remercier il est nommé Rajah ( seigneur) du Sarawak en 1841. Le royaume, petit territoire à l’époque, va prendre de l’ampleur en grignotant le sultanat de Brunei.

Tout au long de son administration le Raja blanc se montre respectueux des coutumes locales. Il abolit la pratique de la “chasse aux têtes” et de la piraterie fluviale. C’est son neveu Charles qui lui succède. Il s’efforce de maintenir le Sarawak dans les réseaux commerciaux. Il fait construire le Fort Margherita pour la défense de la ville contre les Malais, les pirates ou contre les Européens.

Le 3ème Brooke, Vyner,  à son tour  prend le contrôle du Sarawak en 1917. Il institue un code pénal selon le modèle anglais et modernise le pays grâce au pétrole et au caoutchouc en plein essor. La population apprécie son modèle d’administration. Les traditions locales sont protégées.

2ème guerre mondiale les Japonais envahissent le Sarawak et la famille Brooke s’enfuit à Sydney en Australie.  Ils reviennent au Sarawak en 1946 et le Raja Blanc abdique en juillet pour céder son trône à la couronne britannique qui en fait une colonie. L’autonomie du territoire est accordée en 1963, la Fédération Malaisienne est née.  Le Sarawak couvre un tiers de la superficie de la Malaisie. 50% de ses habitants font partie des tribus indigènes. Son territoire est en grande partie couvert par la jungle et les mangroves et recèle des richesses telles que le gaz naturel et le pétrole, le bois tropical et l’huile de palme.

En 2020 la population de la Malaisie était de 32 650 000 habitants, au Sarawak elle était de 2 453 000 habitants sur une superficie qui  représente un quart de la superficie de la France. C’est le seul État qui compte une majorité de Chrétiens, 50.1% de la population.

Plusieurs tribus dont celle des Iban, des Dayaks, des Gorot…,les fameux chasseurs de têtes. Préparation des têtes en vue de leur conservation.

Les crânes des victimes étaient ensuite suspendus dans du rotin tressé et accrochés au plafond de la long-house tels un plafonnier.

Sarawak Cultural  Village.

Une cinquantaine de famille était entassée dans ces long-houses, toujours construites sur pilotis,

Nous profitons au maximum de cette ville.

Le Borneo Culture Museum.

Un porte bébé recouvert d’un tissage de perles, il était porté dans le dos.

Le Fort Margherita,

Les alentours de l’Istana, l’ancien palais des Brooke, résidence actuelle du Sultan.

The Lions Dances Festival.

Food Festival.

Food Museum.

Le musée de la Ranee Sylvia, l’épouse du 3ème Raja blanc.

 

Un restaurant.

Les boutiques dont celle d’un antiquaire sur 3 étages: des pièces rares, poussiéreuses mais authentiques.

Notre repaire, après avoir arpenté la ville, est le café restaurant “The Commons”. Pour Eric c’est souvent une bière, moi j’essaie les différents cocktails ou mocktails, confortablement enfoncés dans des fauteuils anglais.  La qualité de vie.

 

Alfred Russel Wallace. Pour la deuxième fois au Sarawak, nous rencontrons l’explorateur anglais biologiste…Wallace, qui s’intéressa à la théorie de l’évolution des espèces et se fit devancer par Darwin quant à la parution de ses travaux.

Retour à la marina.

A bientôt à Miri et Mulu.

 

www.manevai.fr

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